Extrait de l’interview accordée par Annick de Souzenelle à la revue « Sources »
Le confinement a parfois été décrit comme l’occasion d’une prise de conscience…
A-t-il véritablement joué ce rôle selon vous ?
interroge la journaliste de « Sources », Laurence de Germiny
I1 a peut-être joué comme un remède à notre état d’inconscience : la neuvième plaie d’Égypte – les ténèbres – est le fait que « personne ne pouvait se lever de sa place »,chacun étant contraint d’aller vers lui-même, soit d’obéir à l’invitation divine faite à Abraham, « Va vers toi ».
Envisager, comme vous le faites, les événements actuels, à la lumière des plaies d’Égypte, comme une occasion de prise de conscience donne-t-il, selon vous, des indications sur la bonne politique sanitaire à mettre en œuvre ?
Vous touchez là, me semble-t-il, le cœur du problème, mais cela exigerait la sortie de notre logique binaire qui préside encore à la vie collective, esclave de sa qualité animale, où l’adversaire est ressenti comme l’ennemi à abattre, pour donner place à la logique ternaire où l’adversaire est regardé comme une force étrangère jusqu’ici, mais qui se propose comme é1ément d’intégration – mais cela exige la verticalisation de l’être et l’adoption d’un nouveau paradigme.
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L’intégralité de l’article est à retrouver dans le N°49 de la revue « Sources »